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Square du Vert-Galant et Pont-Neuf, Ile de la Cité, 1951 © Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

26 septembre, 2019

« Paris » au Seoul Art Center Hangaram Design Museum, Séoul

Du 26 septembre 2019 au 2 février 2020

L’exposition « Henri Cartier-Bresson : Paris » est présentée au Seoul Art Center Hangaram Design Museum, Séoul, du 26 septembre 2019 au 2 février 2020, en collaboration avec Magnum Photos et la Fondation HCB.

L’une des particularités d’Henri Cartier-Bresson est d’avoir parcouru le monde, mais l’essence même de son œuvre se situe à Paris.

Après avoir étudié la peinture auprès d’André Lhote dans le quartier de Montparnasse, c’est à Paris, à la fin des années 1920, qu’HCB découvre et s’initie à la photographie : « Les premières photos que j’ai vues sont celles d’Atget et de Kertesz. » Il affirme au fil du temps un style photographique qui lui est propre, celui de l’imaginaire d’après nature.

Véritable creuset, il ne cesse de flâner dans les rues de Paris en quête d’instants volés, pris à la sauvette. Il assiste également aux évènements marquants qui s’y déroulent tels la Libération de Paris en août 1944 ou les émeutes étudiantes de mai 68, mais réalise aussi des commandes pour le compte de journaux et magazines, comme la course cycliste des « six jours de Paris » qu’il couvre en novembre 1957 pour le magazine français Paris Match.

C’est également à Paris dans les années 1930 qu’il rencontre et se lie d’amitiés avec Robert Capa et David Seymour ; une rencontre décisive dans l’œuvre d’HCB. Alors que les trois amis viennent de fonder en 1947 l’agence Magnum Photos, Cartier-Bresson part en Orient pour trois ans. Ses photographies prises notamment en Inde et en Chine et devenues emblématiques sont alors publiées dans les journaux du monde entier, Life, Illustrated, Paris Match ; un moment d’acmé dans sa carrière photographique.

L’exposition, qui a pour origine le livre « Paris à vue d’oeil » édité par Lothar Schirmer en 1994, n’est en rien une étude sociologique, « L’important étant ailleurs, la flânerie requérant une totale disponibilité du regard », comme aimait le rappeler celui pour qui « la photographie se situe à mi-chemin entre le jeu du pickpocket et celui du funambule ».

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